Nos derniers jours en Bolivie seront sur le lac Titicaca, le plus haut lac navigable du monde!
On se rend à Copacabana pour embarquer sur l'Ile du Soleil. et y passer la nuit.
C'est trés joli mais je souffre beaucoup de faire des efforts en altitude... La montée des marches incas jusqu'au village sera tres éprouvante!
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La vue d'UNE des trois fenetres de notre chambre... |
Le lendemain, retour a Copacabana, ville très touristique à laquelle je trouve néanmoins du charme.
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Vente de décorations pour les voitures qui tous les jours viennent se faire baptiser ... |
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L'église d'inspiration mauresque |
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Un phénoméne surnaturel ou Dieu??? |
Puis nous prenons le bus pour Puno au Pérou. Nous passerons la frontière à pied et sans encombres! Les douaniers Boliviens ont tout de même légerement froncé les surcils sur mon passeport. En effet, mon entrée sur le territoire Bolivien s'est faite à mon escale à Santa Cruz. Mais j'avais encore un vol pour La Paz. Dans la précipitation et la recherche du lieu d'embarquement je me suis retrouvée dans la file pour Asuncion au Paraguay. Le douanier ne m'a pas comprise et a tamponné ma sortie du territoire 15 min après l'arrivée... S'en est suivi un moment de confusion où il s est pris la tête dans les mains ne sachant pas quoi faire... Finalement le tampon a été barré d'un autre "ANNULADO" et tout est rentré dans l'ordre...
Le bus nous a donc emmené à Puno, au bord du lac Titicaca. Il continuait jusqu'à Cusco mais tout le monde a du descendre à Puno pour cause de grèves et de route bloquée. Dans le bus un démarcheur nous indique un hotel pas cher et on peut aussi tout de suite réserver pour une excursion de 2 jours dans les iles, départ dès le lendemain matin! L'excursion comprend une nuit dans une famille et on se dit que ça va vraiment être sympa...
On commence donc par les magnifiques îles flottantes. Il y en 40 et elles survivent grâce au tourisme. Chaque jour 20 d'entre elles reçoivent des visites de touristes et le lendemain ce sont les 20 autres...
A l'arrivée les femmes nous attendent sur le bord en nous saluant en quechua.
Puis nous sommes invités (le groupe de 19 personnes de l'excursion) à nous asseoir pour écouter des explications sur les îles comme à l'école... Ça beau être intéressant, la procédure est étrange...
Ensuite les femmes nous sautent dessus pour qu'on aille visiter leurs maisons et en resortant on est gentillement conviées à acheter les fabrications des habitants...
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Comme à l'école... |
Puis on monte dans une embarcation traditionnelle (paiement en supplément) pour se rendre à une autre île... Juste avant les femmes nous chantent des chansons dans toutes les langues dont "Alouette" en français. Très local...
Nous reprenons le bateau pour 3 heures jusqu'à l'île d'Amantani où nous passerons la nuit dans une famille. Notre famille est très sympa et communique avec nous en espagnol mais ne nous laisse pas aider et ne mange pas avec nous non plus. C'est finalement comme l'hotel... En sortant de table les productions artisanales de la famille sont étalées...
Puis nous montons jusqu'au temple de Pachatata et redescendons au magnifique coucher du soleil. Nous mangeons à nouveau seules. Puis, il faut se préparer pour la soirée. Nous enfilons donc des tenues traditionnelles des femmes de l'île par dessus nos habits... Et on doit danser "déguisées" de la sorte. C'est un moment vraiment difficile... (pas de photos)
Le lendemain nous allons sur l'île Taquile où se déroule une fête traditionnelle (pas faite spécialement pour les touristes) Les danseuses et musiciens tournent et dansent en rond de longues minutes avant de faire des pauses bières!
La visite de ces îles magnifiques laisse un mauvais arrière-gout. Sans doute ai-je été naïve de croire qu'il y aurait de l'authentique. Il y a eu des bons moments mais gachés par le sentiment de ne pas être à la bonne place. D'un autre côté, le tourisme aide les habitants à survivre mais à quel prix?