dimanche 31 octobre 2010

Allo Ween? Ici Trouille!

Voici donc Oui-Oui et son compagnon de toujours Potiron!
Alors Biron, encore un défi de relevé, nan?

Et en commentaire, la réponse à Catherine et Gérard.

jeudi 28 octobre 2010

mercredi 20 octobre 2010

Colombie!

Cela fait bientot une semaine que je suis arrivée et il s'est passé pleins de choses même si j'ai aussi du temps pour rien faire! Je suis donc en Colombie, à Pereira chez ma pote Lili. La ville n'est pas très belle (je n'ai aucune photo) mais elle se situe dans la région du café qui est magnifique. J'ai un vrai coup de coeur pour la Colombie! Je ne dirai pas que c'est ce que je préfère car j'ai tout aimé de ce que j'ai vu mais c'est un coup de coeur (oui je me répète!). Je vous invite vraiment à aller vois les photos car c'est très typique et beau! ICI

Pleins de choses sont différentes ici et c'est difficile de tout dire : les gens sont encore plus gentils ("con muuuucho gusto", " mi amor", "mi reina"...), les paysages sont bien plus tropicaux qu'en Equateur, les maisons sont incroyablement colorées...

1. Entrée sur le territoire, 
ou 
Comment j'ai passé 10 heures d'illégalité en Colombie! 
ou
Avoir une tête, c'est parfois utile...

Cette frontière est différente et aucun bus ne la traverse. Il faut prendre un bus de Quito jusqu'à Tulcan (ville-frontière côté équatorien), puis un taxi du terminal de bus à la frontière, puis passer le pont à pied et reprendre un autre taxi côté colombien pour se rendre au terminal de bus d'Ipiales (la ville-frontière colombienne).
Je sors donc d'Equateur vers 21h après avoir fait tamponné mon passeport et traverse le pont à pied... J'échange mes dollars contre des pesos colombiens (jai quand même pas beaucoup de sous). J'appelle ma Lili : " youhou on est dans le même payyyyyyyys!!!!!" et je file au terminal de bus où un bus de nuit part dans 10 min. Timing PARFAIT! Je paye en CB car j'ai pas assez. Je m'endors dans le bus et me réveille au bout d'une heure, heureuse!
Mais là, gros flash dans ma petite cervelle : JE NE SUIS PAS PASSEE FAIRE TAMPONNER MON PASSEPORT A LA DOUANE COLOMBIENNE!!! Je n'y ai tellement pas pensé que j'ai aucune idée de quel bâtiment c'était.
Au début je rigole bien. Mon bus s'arrête à Cali où je dois prendre un autre bus pour Pereira (là où habite Lili). Je me dis que je verrais bien dans cette grande ville. 

Puis le bus s'arrete lonnnnnnntemps, comme tant de fois le font les bus de nuit. Je finis par descendre parler aux policiers.
Je dois faire demi-tour. Le seul endroit où tamponner mon passeport est à Ipiales... Je récupère mon sac et trouve de l'aide auprès de 2 policiers supers sympas. Car le premier que j'avais interrogé m'a dit de passer la nuit ici. Mais le problème c'est qu'on est dans un bled paumé (dont je n'ai aucune idée du nom) et qu'il n' y a pas de distributeurs de billets et je n'ai sur moi que 18000 pesos (soit env 7€), sachant qu'une nuit d'hotel coute au min 12000...
Les 2 policiers me disent qu'ils vont arrêter une voiture, pas de soucis, je passerai le reste de nuit à Ipiales (il est 23h30). On discute en attendant et ils blaguent en disant qu'ils pourrainet me passer les menottes... A minuit, un bus (le dernier) arrive et m'amène jusqu'au terminal (ouf il ne coute que 5000) puis  je prends un taxi pour aller retirer des sous et tenter de dormir dans un hotel!

Au petit matin, apres seulement 3h de sommeil je retourne à la frontière. Là, normal, on "me saute dessus" pour échanger mes pesos et m'indiquer la direction de l'Equateur...
Je fais tamponner mon passeport et reprend un taxi pour le terminal colombien à la surprise général des badaux présents. Mon chauffeur ne comprend pas non plus...!
Ce n'est donc pas si fréquent les gens qui oublient de faire tamponner leur passeport!

Je prends le bus pour Cali et subit 4 contrôles policiers : là c'est maintenant c'est sur, je suis en règles!

2. Termes de Santa Rosa

Samedi 16 Octobre, je pars avec Lili aux thermes de Santa Rosa et teste de nouveaux moyens de transport bien typiques. Après le bus, on monte dans une Willys pour se rendre aux thermes qui surpassent tous ceux vus à présent (je commence à avoir une belle collection).
La Willys
Les thermes de Santa Rosa
Il pleut pendant le début de la baignade mais qu'importe!

Pour le retour, ce sera en Chiva, un magnifique bus en bois.
Extérieur de la Chiva
Intérieur
3. Estacion Pereira

Dimanche, nous partons à 6 français en direction du village d'Estacion Pereira où il y a un brujita! Nous prenons un bus jusqu'à Combia et entamons une marche... qui se révèle être assez longue (un peu trop!). On finit par interroger des gens qui nous disent que c'est vraiment loin. Mais, coup de chance, une camionette s'arrête et nous montons à l'arrière avec les régiments de bananes! Malheureusement, elle ne nous amène pas jusqu'au bout et nous marchons bien 3h (en tout) avant d'arriver. Nous avons croisé la fameuse chiva mais elle n'est pas revenu dans notre sens. 
Enfin arrivés, on monte sur la brujita (sorcière). C'est une plateforme en bois posée sur les rails et tractée par un moto! Sensations assurées pour ce moyen de transport insolite.
La Brujita
Puis, nous traversons le rio en téléphérique à bras!
Petit réconfort bien mérité:
avant de repartir!
Mais on ne remarchera pas 3h pour reprendre le bus. On embarque à nouveau à l'arrière d'une camionette avec 2 copains.

4. Salento et la vallée del Cocora

La lendemain (qui est férié), nous partons les 6 mêmes avec en plus 2 colombiennes et un allemand pour Salento, un magnifique village coloré où l'on trouve beaucoup d'artisanat (cette fois je ne craque que sur un porte-monnaie).

On en profite pour aller en Willys jusqu'à la Vallée del Cocora et comme c'est plus drôle on fait le trajet sur le toit!
Petite balade stoppée par une bonne averse. On est en montagne et il y a des plamiers!
Vallée del Cocora
5. Marsella

Mercredi, je pars seule pour Marsella, petit village mignon mais dans lequel les gens ont du mal à m'indiquer ce que je cherche! Certains iront jusqu'à m'accompagner car "c'est compliqué". En fait, il fallait tourner à gauche à la première cuadra et prendre le chemin qui monte...!
Casa de la cultura
Le cimetière
ICI aussi on peut aller voir les autres photos de la trop belle Colombie au cas où vous n'auriez pas vu l'autre lien en haut!

vendredi 15 octobre 2010

Quito - Otavalo - Papallacta

Je reste une semaine à Quito en couchsurfing chez Pablo et Juan-Carlos qui vivent en coloc.
Je fais un peu la fête et prends le temps de visiter tranquillement la ville. Je joue au poker avec 9 garçons et gagne plus de 5 dollars sur un pot de 20! Je peux cuisiner et ça c'est quelque chose qui me manque en voyage. La recette des pancakes de Fortunada, notre cuisinière du salar est vraiment excellente!

Quelques vues de Quito :
La vierge au sommet du Panecillo
Plaza San Fransisco
Plaza San Fransisco
La Basilique
Au nord de Quito, il y aussi la "Mitad del Mundo" (la moitié du monde). Alors là; c'est un petit peu une farce... On trouve un grand bâtiment qui serait construit à l'emplacement où Charles-Marie de la Condamine aurait pris les mesures en 1736 pour prouver la ligne équatoriale. Ou alors, d'autres expliquent que c'est un monument pour comémorer les 200 ans de l'arrivée de la mission française de l'Académie Royale des Sciences à San Antonio de Pichincha (lieu où n'ont jamais été les académiciens français). Il y a une ligne équatoriale de tracer mais elle n'est en fait pas au bon endroit...
C'est pas la bonne ligne!
La vraie ligne se situe dans un musée à 300m où on fait des expériences rigolotes sur des phénomènes qui ne peuvent se produire qu'à cette lattitude :
- Observation de l'écoulement de l'eau au centre, au nord et au sud
- On ne peut poser un oeuf sur un clou seulement sur l'Equateur
- C'est impossible de marcher les yeux fermés sur la ligne car on est attiré par l'un ou l'autre des pôles
- On a moins de résistance à une force sur la ligne...
La vraie ligne

Le week-end, je pars abec Juan-Carlos à Otavalo où, le samedi se déroule le plus grand marché d'Amérique du Sud. On arrive vers 22h le vendredi soir. La ville est complètement éteinte. On a beaucoup de mal à trouver un restaurant ouvert et le seul qui peut nous servir se révèlera être un des endroits où j'ai le plus mal mangé de ma vie. Comme quoi c'est possible de rater un plat de pates! Le lendemain, la vue sur le marché depuis la chambre d'hotel est impressionante. C'est immense et très typique. Un vrai plaisir de déambuler dans ce dédale et de faire des achats (aie mon portefeuille!)




hummm, j'ai re-mangé de l'"hornado"!
Le soir, nous nous rendons à Papallacta où il y a des thermes réputés. On arrive encore tard sur le bord d'une route d'où l'on ne peut appercevoir le village... Petite errance nocturne avec attaque de chiens et on trouve enfin un hotel qui nous servira un petit sandwich car évidemment à 23h30, il n'y a rien d'ouvert! ça c'est du samedi soir!
Le lendemain donc, direction les thermes. Ce sont les plus beaux que j'ai vu jusqu'à présent (et forcément les plus chers). Il y a une vingtaine de bassins plus ou moins vastes et plus ou moins chauds en harmonie avec la nature.

Y'a d'autres photos par ici aussi <--

vendredi 8 octobre 2010

Quito : Coup d'ètat? Etat d'Urgence et Hopital...

Un peu de lecture n'a jamais fait de mal...

Ceux qui suivent un peu les actualités se sont fait du soucis pour moi la semaine dernière!

En effet, jeudi 30 septembre alors que je partais pour une nuit dans la selva (première fois sans mon téléphone), j'ai appris que les policiers manisfestaient durement contre le président, Rafael Corera. À Tena (là où j'étais), il y a aussi eu des protestations.
Les policiers ont répliqué suite à la supression d'une prime sur leur salaire par le gouvernement. Ils ont violemment manifesté jeudi et sont allés encercler le président qui se trouvait à l'hopital après une opération du genou.
Meme en pleine selva, j'ai pu suivre les actualités car on croise toujours une maison perdue au milieu de nulle part avec ses habitants qui écoutent la radio. J'ai donc eu conscience de l'ampleur internationnale que prennaient les choses mais je ne pouvais rassurer personne!

En rentrant le lendemain, je vais donc glaner plus d'info sur le net et découvre que le président équatorien, qui ne semble pas etre à une exagération près, a parlé de tentative de coup d'état! L'état d'urgence est décrété jusqu'au mardi 6 octobre... Sur le site diplomatie.gouv.fr, on demande aux français de n'effectuer aucun déplacement dans tout le pays et de contacter l'ambassade française de Quito si l'on change de lieu... Ce qui est étrange, c'est que tous les bus fonctionnent et qu'il y a des départs pour Quito comme à l'accoutumée. Il n'y aucune annulation de transport dans le pays... J'appelle l'ambassade et tombe sur le gardien qui me dit de ne pas aller à Quito car en plus je n'ai pas de vol dans les prochains jours. Je n'ai qu'à rester dans la selva où me rendre au nord à Otavalo. Ce qui me parait idiot car pour aller à Otavalo,il faut obligatoirement que je passe pas Quito. Les bus arrivent au terminal sud et je doit ensuite traverser toute la ville pour aller au terminal nord. Alors si je dois pas m'y rendre mais que je peux quand y passer, j'avoue avoir du mal à saisir la nuance.

C'est donc le moment du voyage qui aura été le plus délicat mais franchement pas si terrible (pour moi, plus pour ceux qui pensent à moi en France ou en Colombie!). A la radio, on dit que tout est redevenu calme ; je ne sais pas quoi faire. J'ai bien envie d'aller à Quito car en plus je suis attendue en couchsurfing. J'appelle donc mon couchsurfeur, Pablo, qui m'assure qu'il n'y a plus aucun soucis. Le lendemain, après un autre coup de fil à l'ambassade déconseillant ma venue à Quito, j'embarque tout de meme dans un bus pour la capitale. Je ne serai pas seule puisque je suis en couchsurfing et si vraiment ça ne va pas, je prendrai un bus et filerai en Colombie! J'arrive quand meme à arracher de la bouche du gardien de l'ambassade que "oui la situation est calme, mais on ne sait jamais et il y a l'état d'urgence de décrété"

J'arrive donc à Quito chez 2 garçons qui vivent en coloc et on va visiter la ville ensemble. Il n'y a vraiment aucun soucis. Le terme "Etat d'Urgence" signifie qu'en plus des policiers qui ont repri le travail, il y a des militaires dans la rue et que le festival de musique qui devait avoir lieu dans un parc sur les hauteurs du centre-ville n'aura pas lieu cette année!

Haaaa le principe de précaution! Je suis vraiment contente d'etre aller à Quito, c'est une ville très joile et j'ai encore rencontré des couchsurfers vraiment sympas! Je n'avais vraiment pas envie de céder à la panique et je me sentirais bien bete de ne pas y etre allé car il n'y vraiment aucun probléme.

De plus, lundi, j'ai pu enfin consulter un médecin suite à ma chute en vélo 10 jours auparavant. Car, je ne pouvais toujours pas tendre le bras ni me toucher l'épaule et difficilement m'attacher les cheveux. Et puis, jai aussi une douleur au niveau des cotes. Là, je pense qu'il est grand temps que je vois quelqu'un de sérieux et je profite du couchsurfing et de la capitale pour ça.
Je ne l'ai pas fait tout de suite car je ne pensais pas que ça durerai aussi longtemps et, parce-que j'avais un souvenir pas terrible du mécin recommandé par le routard, au Maroc (il m'avait mal soigné et m'avais fait payé une éco inutile...).
Donc, Juan-Carlos m'accompagne aux urgences d'une clinique pour que je consulte enfin.
Je vois une première personne qui prends mes constantes vitales puis, une autre qui examine mes blessures et me prescrit 2 radios que j'effectue de suite.
Puis, je consulte à nouveau une autre personne. Les radios me montrent aucune fracture ni aux cotes ni au bras mais elle s'inquiète pour mon estomac... Et c'est parti pour 2 autres radios.
Retour en consultation :
"Vous n'avez jamais eu de maladie graves?"
"euhhh  non!"
"Vous etes bien certaine?"
".... moui..."
"Alors c'est bon vous n'avez rien!"
".... mmmmm... comment dire.... merci?"

Bilan :

Rien = 4 consulations + 4 radios = 11$ !!!

Je suis au moins rassurée et je repars avec une préscription d'anti-inflammatoires qui vont changer mon bras! (Je peux maintenant presque le tendre!!!!)

La suite de Quito avec des photos plus tard!!!

mercredi 6 octobre 2010

El Oriente

El Oriente, c'est la partie est de l'Equateur (vous ne vous en seriez pas douté) où se trouve la selva : la foret amazonienne.
Déjà que je planifie assez peu mon voyage (je planifie beaucoup de planifier plus tard) mais là, le peu de choses prévues ne s'est absolument pas déroulé comme prévu!
Je suis restée un peu plus longtemps à Baños car je m'y plaisait bien et puis aussi que j'avais mal au bras...

Donc dimanche 26 septembre, je pars pour Puyo. Une heure de bus avec arnaque légère à la clef (on me vend une place assise occupée), les bus en Equateur c'est pas l'Pèrou!!! (haha il fallait bien que je la place à un moment celle-là!!!!). Je pense donc rester une nuit à Puyo et partir le lendemain pour Misahualli afin de dégoter un petit tour en agence dans la selva. Car y aller seule ça le fait pas vraiment mais je n'aime pas les agences...
Lundi matin, je visite donc la seule attraction de Puyo : le Parque Etnobotànico Omaere, dirigé par Chris, un américain vivant ici depuis 19 ans et sa femme, indigène qui a fondé le site. Comme ils sont sympas, je leur fait un peu de pub : www.fundacionomaere.org. La visite est chouette, je découvre la végétation luxuriante de la selva et en apprend plus sur 2 communautés vivant dans la jungle : les waraonis et les chouars (les réducteurs de tetes!!!). Je vois des arbres qui marchent, je mange des feuilles de cannelle...
Ces arbres ont la faculté de pouvoir déplacer leurs racines!
Mais mon bras me fait bien souffrir et Chris me donne l'adresse de Fausto Fernandez qui pourra m'aider... Dans l'aprem, je me rends donc chez Fausto que je ne comprends pas bien... Médecin, rebouteux, osthéo? Je ne sais pas ce qu'il est mais il me masse le bras et à la fin de la séance je peux l'étendre un peu plus. Car, je ne peux plus tendre le bras, ni meme me toucher l'épaule et m'attacher les cheveux est super difficile (mais indispensable étant donné la chaleur amazonienne). Il me dit de revenir le lendemain. Je dois donc rester à Puyo, ville assez morbide. Regardez donc la vue depuis l'hotel :
Ça fait rever, non?
Ce qui m'impressionne le plus, c'est la vue sur les andes que l'on distingue au loin derrière la selva. Je vois encore un volan en activité et des cimes enneigées...
Je resterai 3 nuits et verrai 3 fois mon soigneur pour 10 dollars en tout.
Pendant ce temps .... (comprenne qui pourra!)
Mercredi 29 septembre, je pars pour Tena, je pense y rester une nuit puis aller 2 nuits le lendemain à Misahualli et j'abandonne l'idée de partir en agence, je n'ai plus le temps. Je suis attendue en couchsurfing samedi à Quito et je souhaite consulter un médecin là-bas.
J'arrive à Tena à 14h sous une chaleur ètouffante. Je vais visiter un parc amazonique où je vois des animaux et des plantes typiques.

Un singe en liberté
Pour s'y rendre, il faut prendre une pirogue pour traverser la rivière et pareil pour partir (le pont ayant été engloutie par les innondations du moins de mars). Mais au moment de repartir, une belle pluie tropicale nous contraint à nous abriter, ce qui me laissera l'occasion de rencontrer ce tapir évoluant en liberté et qui ne tentera que 3 fois de nous attaquer!
Puis je vais me balader dans la ville et fait la connaissance de Juan qui est guide dans la selva. C'est un indigène appartenant à une communautè à 30 min de là. On discutte bien et on visite la ville ensemble puis je vais manger chez lui avec toute sa famille (qui vit à Tena).
Tena
Le lendemain, nous partons pour une nuit dans sa communauté. L'organisation est un peu compliquée et me rappelle des dimanches d'escalade (3h plus tard ils sont enfin dans la voiture!). Mais finalement, on achète à manger et on loue une tente et je me retrouve à l'arrière d'un pick-up sur une bonne piste en pleine selva. Là, j'ai beaucoup pensé à la France. A vous tous qui devaient sortir du boulot à cette heure. Je ne pouvais pas etre plus loin de la France que ça.
Comme Klervi et Sev me l'avaient dit, "Pèkin express" c'est sympas 5 min (après quand tes propres cheveux te fouettent le visage c'est moins rigolo). Au bout d'une demi-heure on arrive à sa maison proche de la piste et qui a l'électricité.

Puis, c'est parti pour plus d'une heure de marche et un petit tour en pirogue pour aller se baigner à une cascade!

En fin de journée, nous installerons le campement près du Rio Napo sur une plage de sable.
Coucher de soleil sur la selva
Una fogata
Au petit matin, nous prendrons le petit déjeuner à la maison avec les enfants de son cousin qui vit ici et qui escaladent tous les murs! Il n'y a pas école suite aux évènements de la veille dont je parlerai dans le prochain post.
Petite balade dans le domaine où je continue de découvrir la végétation de la selva (dégustation des graines de cacao comme des bonbons!!!) avant de rentrer sur Tena et de filer se baigner dans le rio!

Je ne serais donc pas allée à Misahualli et n'aurai pas souscrit à un tour en agence. Quoi de plus parfait?

Y'a d'autres photos par là -->

vendredi 1 octobre 2010

Pour ceux qui suivent les actualités...

... JE VAIS TRES BIEN, aucun soucis!!!

Pour ceux qui suivent pas y a pas de soucis à se faire non plus.

Je suis à Quito qui est redevenue tout à fait calme!